Liane vigoureuse, la Glycine étrangle la clôture de nombreux pavillons ; elle fleurit mi-avril, gerbant ses grappes violettes au-dessus des trottoirs.
Dans la palette colorée du Printemps, d’abord s’installe les jaunes des Mahonia et Forsythia. Ensuite les blancs, beiges et roses des Prunus et Malus de toutes sortes explosent, juste avant le débourrement des feuilles. Secondé par le Lilas pourpre, la Glycine apporte alors les teintes bleutées-violacées dans la banlieue verdissante. Bientôt le Céanothe et l’Arbre de Judée, du bleu au fushia, viennent parachever le spectre symphonique des floraisons printanières.
La Glycine dégage une senteur agréable qui semble aussi charmer l’abeille urbaine. Seulement, la floraison est courte ; quelques jours après leur ouverture, aidées par les premières pluies, les fleurs déjà se fanent.
Par beau temps et fleurs bien ouvertes, le mur violet pâle bourdonne tendrement ; les abeilles se servent en nectar. Néanmoins, la foule butineuse est limitée.